Urbanisme et PLUi

Exemple de barre de logements bois paille, les Zécobatisseurs en Normandie.

Deux modèles s’opposent en effet, l’un collectif de densification du foncier demandé autour des grandes villes, l’autre en lotissement « le rêve américain ».

Deux philosophies de vies basées sur la culture des peuples, tous ces modèles sont respectables bien évidemment.

A l’instar de la production d’énergies et le mixte énergétique, le mixte dans le logement existe aussi, est permet de répondre à tous le types de territoires, faiblement ou fortement peuplé.

 

En France l’état souhaite faire revenir les citoyens vers les villes, afin de limiter les transports carbonés, en supprimant la voiture individuelle à moteur thermique, et le maintien couteux des services de l’état dans les campagnes.

La gentrification

Le besoin très important de financement des villes du futur hyper connectées en smartgrid, entraine une « gentrification naturelle » qui pousse les catégories inférieures en dehors des villes.

De l’autre côté la ruralité lutte contre la désertification de leurs villages et la disparition de leur jeunesse qui vide leurs écoles, entrainant la fermeture des commerces et de l’artisanat.

Depuis la crise du COVID, la tendance est un départ des villes vers la campagne, habiter à 30 ou 50km d’une ville, travailler en cowoorking dans des tiers lieux, télétravailler, et y aller en ville de temps en temps par des trains régionaux et des autocars est devenu le nouveau rêves des Français.

En 2021 il n’y a jamais eu autant d’achat de résidences secondaires à la campagne ou la mer et montagne. La peur de futures pandémies et le changement climatique, canicule en ville, manque d’eau, pousse les cadres à repartir au vert.

 

Pays Bas, Danemark, Suède, Norvège, partout des maisons individuelles et souvent 2 par famille, un chalet pour les weekend et souvent de mise.

En Europe du Nord la densification n’est importante qu’en ville et en périphérie. Leurs transports sont depuis les années 70 organisés en hub ferroviaire qui permet d’étendre les mégapoles vers la campagne sans utilisation de véhicules individuels en semaine.

A Copenhague 75% des déplacement en ville sont effectués en vélo.

La maison individuelle est très appréciée par les Français qui sont plutôt individualistes par rapport aux peuples du nord (55% des logements en France).

Les bâtiments Bioclimhouse issus de la démonstration 2018-2023 utilisent un terrain de moins de 100m2, l’ajout de talus paysagers contenant la géothermie permet un fonctionnement bioclimatique PASSIF, avec un apport gratuit de 100 m2 de jardin de toiture, soit une surface de vie de 200m2 utile pour lutter contre la perte de BIODIVERSITE, et les Ilots de Chaleur.

Les architectes Anglo-saxons appellent ce type de toit de vie, la 5éme façades. (suite en page Urbanisme et PLUi).

 

le Coefficient Biotope Surfacique EXPLICATION

Maintient et retour de la BIODIVERSITE grâce au paysagisme régénératif

Toiture végétalisée et murs végétalisés partiellement en talus

 

 

Coefficient de biotope surfacique mis en place par la ville de Berlin et en France introduite dans le PLU de Paris.

 

Le CBS du premier bâtiment de démonstration se situait entre 0,7 et 0,8, sachant qu’un terrain vierge est à 1 et une construction entourée d’un revêtement non absorbant à 0.

La toiture végétalisée permet le retour de la biodiversité en ville et en zone périurbaine, et de son maintien en zone rurale.(voir explications ADEME)

 

Ce bonus de surface utile permet aussi une économie sur les impôts fonciers.

Les candidats à la construction environnementale doivent en premier lieu vérifier dans le PLUi concernant leurs terrains, que les toitures plates végétalisées sont autorisées.

Les villes et les communes soucieuses de l’écologie acceptent à présent cette évolution culturelle, face à la catastrophe climatique en cours si nous ne changeons pas nos habitudes en architecture.

« La révolution des toits » a commencé en Allemagne dans les années 80 (voir page Biodiversité).

 

Le SCOT prend en compte les Schémas Régionaux de Cohérence Écologique (SRCE) et les Plans Climat Énergie territoriaux (PCET)