Contexte industriel, L’innovation dans le BTP en France, le parent pauvre de toute la R&D. (lire article batiactu)
Les Concepts Innovants Appliqués au démonstrateur 2018-2023 :
Construire des logements VERTUEUSEMENT ne devient plus synonyme de « destruction de la biodiversité » et de « bétonisation des terres agricoles », mais de régénération de la vie, dépollution des sites, retour de la faune et de la flore, ainsi construire en utilisant le concept de « Regenerative Design » devient un acte vertueux de retour de la biodiversité, ou de son maintien.
La géothermie
Peu utilisée en France, cette technique ancestrale devient incontournable face à l’emballement du climat, canicule, pic de froid. Elle permet de façon passive de climatiser les bâtiments, qui à présent avec la réglementation RE2020 doivent être étanche. Les constructions étanches sont obligatoirement équipées de ventilation mécanique simple ou double flux. La géothermie permet donc de consommer moins d’énergie pour réguler la différence de température entre l’extérieur et l’intérieur du bâtiment. La recherche et l’innovation pour une société bas carbone, permet à présent à moindre cout d’équiper les bâtiments neufs bioclimatiques végétalisés. Le démonstrateur ici présenté est équipé de ce dispositif breveté.
Concept est issu du Biomimétisme (voir rubrique biomimétisme, Biomimicry Institute USA et Ceebios France).
Nous avons repris la technique de régulation thermique des termitières, en recréant artificiellement des formations massiques de terre de stockage thermique en isolation extérieur des bâtiments, tout en créant un paysagisme régénératif.
Breveté par la Startup Normande REGENERATIV BUILDING du Village Crédit Agricole de ROUEN, pour le territoire Européen. Ce dispositif passif à bas cout, de chauffage et de climatisation ventilée, répond aux enjeu du GIEC et à la performance 0 énergie du bâtiment.
Un autre intérêt réside dans l’apport gratuit d’une inertie thermique du bâtiment, déficient dans le bâtiment bois et agro sourcé.
Exemple d’tilisation de la géothermie de type puits climatique en talus paysager, par les Architectes « Les Atelier du Vexin », école Léonard de Vinci de Bézu Saint Eloi (27) en 2012.
Nous espérons ainsi augmenter l’utilisation la géothermie de surface en Europe, comme source bon marché, facile à installer, favorable à la baisse des consommations énergétiques liée à la climatisation.
Ce système s’installe en amont des équipements de ventilation mécanique en permettant de réchauffer l’air en hiver et de refroidir l’air en été lors des périodes de canicules de plus en plus nombreuses. Le dispositif fonctionne pour tous les types de constructions bioclimatiques, sur les immeubles et tous les bâtiments tertiaires.
Les simulations numériques d’échanges thermiques réalisées avec Temisth et Edifycad ont mis en évidence un phénomène suffisamment intéressant pour déposer en 2014 un brevet Européen, sur un échangeur biomimétique géothermique à bas coût, sans condition de type de sol.
En copiant le vivant, le système de régulation thermique des termitières, une innovation en amélioration du puits canadien est installée dans les talus de maintien de biodiversité, l’air neuf se réchauffe l’hiver ou se refroidi l’été par échange thermique en circulant dans les formations massiques de terre (stockage thermique et déphasage saisonnier). Une ventilation mécanique intelligente pilotée par des sondes SDEC France HummBox, régule la température (Qu’est que la chaleur ? notions de physique), l’humidité et le taux de co2 à l’intérieur du bâtiment.
Sur un bâtiment tertiaire il n’y a pas de contrainte de positionnement des serpentins car il existe souvent un sous sol béton, prédisposé à recevoir les échangeurs géothermiques.
Le Big Data associé à la domotique avec la startup GreenCityZen.
Initiée par le
Grace au pilotage des sondes intelligentes SDEC France, le surplus de chaleur, engendré par les apports solaires des importantes ouvertures vitrées exposées au sud, additionné aux calories produites par l’activité humaine dans la maison, est récupéré pour être stocké dans les formations massiques de terre, grâce à un « mur diffusant » breveté en 2014. Les massifs de terre autour de la construction deviennent alors des accumulateurs naturels de stockage d’énergie (Énergie intermittente inter saisonnière).
Les principes de la géothermie de surface s’appliquent alors, en utilisant la capacité de déphasage de l’inertie de la terre, durant le jour et la nuit et durant les saisons. La régulation thermique biomimétique est assurée par le système domotique SDEC France, électronique de registres et ventilateurs.
Le deuxième concept est une étanchéité de qualité nautique
La construction bois et agro matériaux, est la solution la plus simple pour décarboner le secteur du bâtiment connue à ce jour, grâce au bilan carbone négatif généré durant la pousse.
Le batiment REUSE est réalisé en une structure Bois-Collé-Infusée. La technologie de fabrication transforme les éléments murs, sols, toits, en pièces composites monolithique ultra-résistantes à la déformation, totalement étanches et imputrescibles pour 100 ans.
L’étanchéité et la protection des parties exposées aux éléments, est assurée par une peau composite, similaire à une coque de bateau, en enveloppe totale de la structure. (voir Sicomin Composite). Une membrane EPDM est ajoutée pour remplir les conditions des directives CSTB.
Cette technologie permet de réaliser des bâtiments sans entretien de la structure durant 100 ans minimum, capable de résister aux conditions d’humidité extrêmes, zones humides, inondables, submersibles, lacs, bord de mer, zones tempétueuses et de grand froid.
Le troisième concept est repris des habitations Islandaises, en la technique d’isolation et d’inertie thermique par des talus de terre et une toiture végétalisée intensive.
Les Viking lors de l’invasion de la Normandie, ont laissé des traces de ce type de construction jusqu’au 14eme siècle, architecture Gauloise et Cauchoise. La toiture intensive permet de réaliser un véritable jardin et ainsi augmenter la surface de vie pour compenser la diminution des surfaces en lotissement, voir rubrique permaculture.
Il existe en Scandinavie un mouvement de retour à l’agriculture urbaine, qui favorise la végétalisation des toits (ostergro).
Le démonstrateur est isolé thermiquement par un manteau de terre, qui peut accueillir un jardin en toiture et en espalier dans ses talus. Les formations massiques de terre permettent de compenser la faible inertie thermique des maisons en bois, et de réaliser un stockage naturel et gratuit d’énergie, appelé Stockage massif Thermique Saisonnier.
Un des freins à la construction passive écologique en France, est le surcout de la sur-isolation lorsque l’on veut passer de la RT2012 à RE2020.
En réponse à ce problème, l’utilisation de la terre en sur-isolation est une possibilité, peu couteuse et 100% circulaire :
La structure de la toiture du batiment est réalisée avec les mêmes composites que les bateaux du vendée Globe ou les cuvelages de château d’eau. Le contact de terre humide au contact de la maison n’est plus un problème. Nous pouvons donc utiliser la technique ancestrale d’isolation par la terre des Viking Islandais.
Cette double isolation ne fait pas partie de la structure, elle fait office de manteau de protection vivant, c’est une végétalisation intensive.
Cette isolation naturelle gratuite, permet de réutiliser en circuit court les terres excavées par la viabilisation des lotissements. Des spécialistes peuvent même dépolluer les terres des friches industrielles pour ramener la biodiversité sur le lieu de construction sans jeter ou déplacer les terres souillées.
L’architecture Cauchoise permet un urbanisme dit « Régénératif ».
En utilisant les terres sans les jeter en carrière, on reste dans un cercle vertueux d’économie circulaire, tout en recréant par le paysagisme et la permaculture, de nouveaux oasis de Biodiversité en France, plébiscités par l’AFB.