Le lancement du label « relance » qui viendra reconnaître les fonds d’investissement à même de mobiliser rapidement des ressources nouvelles pour soutenir les fonds propres et quasi-fonds propres des entreprises françaises, et en particulier des PME et ETI. L’enjeu du label est de permettre aux épargnants d’identifier aisément les placements à même de répondre aux besoins des entreprises, favorisant ainsi leur mobilisation pour la relance.
Accélérer la conversion de la Normandie et de ses acteurs à l’économie circulaire constitue une réponse au besoin de résilience manifesté par les territoires, les entreprises et les citoyens depuis le début de la crise sanitaire. Fort de ce constat, il est impératif de maximiser l’investissement en faveur de l’économie circulaire en aiguillant autant que possible les financements inscrits dans le plan France Relance vers nos entreprises et nos territoires.
La transition écologique est en effet un pilier majeur du plan de relance de 100 milliards d’euros, où l’économie circulaire y tient une place privilégiée et ce au delà des seules mesures qui lui sont dédiées.
Avec la BREIZHCOP, la Région BRETAGNE s’investit dans un grand chantier pour construire un nouveau projet de territoire pour la Bretagne. Tous les partenaires institutionnels, acteurs socio-économiques et citoyenne·s sont invité·e·s à s’y associer et à participer au processus inédit pour élaborer ce projet. L’ambition : maîtriser et accélérer la mise en œuvre de toutes les transitions.
Pour parvenir à fédérer et construire ce grand projet régional, la méthode retenue est celle de la Cop 21 (« Conférence des parties » en anglais), qui a abouti à l’accord de Paris sur le climat en 2015 : il s’agit d’associer toutes les parties prenantes autour d’un projet de développement durable et d’aller chercher une large participation citoyenne. La Région souhaite porter un projet pour toute la Bretagne et tous les Breton·ne·s.
LABEL BAS CARBONE Europe du Nord
Les scandinaves et germaniques parlent du label 3X0 pour, Zero energy, Zero carbon, Zero waste (déchet), et ZEB pour zero energy building, les Français du label Energie plus-Carbone moins, Qu’est ce que c’est ?
Chaque pays européens lancent son label en attendant une harmonisation demandée par l’Allemagne. Les allemands avaient créé le label Passivhaus dès les années 70.
Le besoin de construire bas carbone fait naitre une myriade de labels privés partout dans le monde, Triple zéro pour les Danois et Allemands, ZEB pour les Norvégiens, en France en attendant l’accord des syndicats du bâtiment, un label porté par une association a été créé il y a peu, le label E+C- , pour un bâtiment qui produit plus d’énergie qu’il n’en consomme, des matériaux bas carbone, issu du recyclage ou bio-sourcé, qui apporte un bilan carbone global favorable à la lutte contre le dérèglement climatique. Les seuils de calculs sont en négociation entre la profession du bâtiment et les états en prévision de la future réglementation thermique RE2020.
Avec le label E+C-, il est à noter que l’on peut construire, sans aucun matériau écologique, mais avec des matériaux déclarés par leurs producteurs recyclables ou enfouissables (l’enfouissement de déchet inerte est considéré comme une méthode de recyclage). Les industriels doivent prouver qu’ils ont mis en place une filière de récupération après destruction des bâtiments (matériaux d’isolation, bois traité, plaque de plâtre peinte ou collée, plastique, verre, béton, colle, peinture, pse, pu, pe, pvc, etc).
La difficulté réside dans le trie des déchets, les méthodes de constructions actuelles ne permettent pas de nettoyer des déchets pour un réemploi. Par exemple un morceau de plaque de plâtre peint avec trace de colle polyuréthane est considéré comme souillé, il sera donc enfoui dans une carrière.
Ce sont les ministères de l’industrie et de l’écologie qui sont en charge du respect des engagements des producteurs de matériaux et des équipements labellisés.
Les modes de calculs des bilans carbone sont négociés entre les fédérations de la construction et les organismes techniques de la profession, sous délégation de l’état, comme le CSTB et FCBA. l’ADEME valide des algorithmes de calculs qui sont ensuite utilisés par les BET (bureaux d’études techniques) du bâtiment ou des entreprises de certification.
Les méthodes de calculs sont différentes dans chaque pays, selon leurs stratégies industrielles et commerciales, spécifiques à la protection du secteur. Par exemple en France le bilan carbone du bois de construction n’est pas aussi intéressant qu’en Suède ou au Canada. ADEME et CSTB selon les avis de la profession, considèrent que le bois de structure a une durée de vie d’environ 50 ans, contrairement aux ouvrages béton estimé à 100 ans. En Scandinavie on estime la durée d’usage des bâtiments bois à 100 ans.
En attendant une harmonisation Européenne, chaque pays protège logiquement ses leaders industriels, en favorisant des choix constructifs encore rentables sans taxe carbone.
Par exemple l’industrie Danoise est favorable au chauffage par réseau d’eau chaude, à l’isolation en laine de roche, le matériau brique. L’industrie Française sera elle favorable au chauffage électrique par le sol, à la chaudière gaz, à la laine de verre, le plâtre et le béton, la pompe à chaleur.
Les Suédois et les Finlandais sont favorables à la construction bois individuelle et tertiaire, et au chauffage bois.
Les Allemands plébiscitent la ventilation double flux depuis plus de 20 ans, alors qu’en France elle n’est pas obligatoire, mais conseillée.